Mieux traverser le deuil par Amande Marty

Amande raconte l’expérience du deuil de son fils Gaspar. Elle nous propose de la suivre pas à pas dans sa traversée en apportant des clés pour se reconstruire. Elle transmet un message d’espoir et nous invite à mettre en place nos propres rituels pour se réapproprier ces moments de vie .

Quand votre univers s’effondre, parfois, seule une furieuse envie de vivre vous permet de vous en sortir. Amande Marty est une maman endeuillée. Son fils Gaspar est décédé la veille de sa première année. Amande a tenu à raconter son histoire à travers un film documentaire “Et je choisis de vivre”. Elle est partie à la rencontre de familles, qui, comme elle et son mari Guillaume, ont vécu ce drame, et ont dû réapprendre à vivre.

En partageant son expérience, elle cherche avant tout à briser le tabou qui règne autour de la perte d’un enfant, à ouvrir le dialogue et à donner des clés pour que, jour après jour, la vie renaisse.

Pour rappel : Pourtant la vie a participé à la projection du film « Et Je Choisis de Vivre » à Roanne le 21 novembre 2019 et à Charlieu le 07 février 2020, dont l’héroïne se trouvait être Amande présente lors de la projection à Roanne.

Commentaire (2)

  • MALLET Muriel| 14 octobre 2022

    Bonjour,

    3 ans que Samuel est partis. 3 ans que je suis suivi par un psychiatre, alors que moi même je suis une infirmière en Psychiatrie. J’ai vu ce très beau film documentaire et je me rends compte que mon deuil ne se finira jamais…

    • Brigitte| 16 novembre 2022

      Bonjour
      Ceci ne veut pas être une réponse, mais un témoignage. Le temps du deuil est un temps long, qui n’a souvent rien à voir avec ce que la société est prête à accepter. La personne en deuil se retrouve rapidement très isolée avec un entourage amical, familial, social étonné de voir encore des manifestations de chagrin et ayant du mal à les accompagner voire les supporter.
      On ne fait pas son deuil, le processus de deuil existe dans l’inconscient qui nous fait peu à peu, tant bien que mal et parfois très mal réinvestir (ou pas) la vie, mais il est nécessaire pour certains deuils de faire un véritable « travail de deuil » (cf. les ouvrages du Dr Christophe Fauré).
      Le deuil n’est jamais l’oubli, cet oubli que nous craignons et refusons de toutes nos forces, en ce sens cela ne finira jamais. Mais la vie reprendra peut-être du goût, une douceur, une paix, une ouverture à la joie, accompagnée d’un sourire intérieur à celui que l’on a tant aimé, à qui on a donné la vie, pour qui on aurait aimé donner sa vie…
      Un travail psychothérapique peut être aidant, la participation à un groupe d’entraide aussi grâce aux résonnances entre les membres.
      Rien ne reviendra un jour « comme avant », votre blessure sera toujours là. Mais puissiez-vous Muriel recevoir suffisamment de consolations peu à peu et qui sait réapprendre à être heureuse

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