ET JE CHOISIS DE VIVRE

AU GRAND PALAIS de ROANNE le 8 avril 2019 à 19h
Affiche de 'Et Je Choisis de Vivre'

À tout juste 30 ans, Amande perd son enfant. Pour se reconstruire, elle entreprend alors un parcours initiatique dans la Drôme, accompagnée de son ami réalisateur, Nans Thomassey. Ensemble, et sous l’oeil de la caméra, ils partent à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont, comme Amande, vécu la perte d’un enfant. De cette quête de sens naît « Et Je Choisis de Vivre », un film sur le deuil, à la fois sensible, émouvant et rempli d’espoir.
Après l’enterrement de Gaspar, rien ne semble pouvoir empêcher Amande d’être engloutie par ce vide qui s’ouvre devant elle. Pour se libérer du désespoir qui les submerge, Amande et Guillaume, son compagnon, s’engagent dans une marche. Aussitôt, une chaîne d’amitié et de partage se forge avec ceux qui ont éprouvé la même indicible douleur.

Pour Amande, naît alors une idée de film qui pourrait être vu par le plus grand nombre afin d’apporter des clés et des témoignages porteurs d’espoir. Elle en parle à son ami d’enfance Nans Thomassey (Nus et Culottés – Série TV France 5) qui commence à écrire un scénario, enthousiasmé par l’idée.

Convaincu de l’importance du sujet, Nans commence à contacter différents producteurs mais se heurte très rapidement à la réticence que suscite la mort, un sujet tabou et peu créateur d’audience dans une société qui cherche à dissimuler la faiblesse et la douleur. Nans se rapproche alors de son ami Damien Boyer, producteur, qui accepte de se lancer dans l’aventure…
Le film qu’ils vont réaliser ensemble permettra au public de se mettre dans les pas d’Amande et de progresser avec elle dans la libération.

Pour récolter des fonds, l’équipe entame un tour de France et présente son film lors de 15 conférences « Deuil et renaissance ». L’engouement est au rendez-vous puisque près de 1 500 personnes y participent.

En parallèle, l’opération de financement participatif est un véritable succès : elle devient la 2e plus grosse levée de fonds en ligne (plus de 2 000 donateurs) pour un film après celle du film Demain…

[ET JE CHOISIS DE VIVRE] [ENTRETIEN CROISÉ]

Pour toute information: Association POURTANT LA VIE
Tel : 06.26.67.22.01 – pourtantlavie@gmail.comwww.pourtantlavie.org

Commentaire (5)

  • Et je choisis de vivre … en 2020 ! – Association "Pourtant la Vie"| 22 janvier 2020

    […] majeure partie grâce à vous ! Tant de belles énergies et de solidarité ont surgi autour de « Et je choisis de vivre » qu’une seule issue est possible pour 2020 : Continuer de diffuser largement le film et […]

  • claude| 9 avril 2019

    Bonjour,

    Hier soir fût le grand jour ! J’ai eu la surprise de rencontrer et de discuter avec la principale intéressée Amande. Charmante jeune femme, au demeurant, rayonnante et un brin timide au milieu de toutes les personnes qui étaient venues voir la projection. La salle était comble, preuve que le sujet interpelle et bouscule un temps soit peu notre monde occidentale.

    C’est un très beau film réalisé par Nans, plein d’émotions, d’interrogations, de douleurs aussi face à ce « passage » qu’est la mort mais surtout face à l’injustice apparente qu’un enfant ne devrait jamais partir avant ses parents.

    Et c’est là où je voudrais dire que la disparition qui n’est qu’apparence, la mort des autres ne nous appartient pas. La naissance et la mort sont intiment liées et « programmées » pour chacun d’entre nous. Ce cycle fait que nous pouvons naître et mourir dans le ventre de la mère, très peu de temps après la naissance, comme pour le cas d’Amande, ou en pleine fleur de l’Âge et, dans ce qui nous paraît la normalité, à un âge avancé.

    Ce cycle de vie et de mort échappe totalement à tout contrôle humain, à la science, à la médecine, à la religion. Nous ne pouvons que l’accepter mais pour l’accepter il faut ouvrir la perception de la vie dans sa globalité. Amande d’une certaine manière par cette initiation vécue par la rencontre d’autres personnes, du fait de marcher dans de magnifiques paysages et de plus accompagnée de son ami Nans et d’un superbe Âne, donc en contact avec le règne animal, végétal, minéral et humain a pu se reconstruire et à provoquer, peut-être sans le percevoir, un déplacement de son champ de conscience, qui a adouci ses souffrances et ouvert une porte vers quelque chose qu’elle ne pouvait imaginer.

    • Brigitte| 11 avril 2019

      Merci Claude pour ton partage !
      A Pourtant la vie nous disons, comme la SFAP (Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs) dont nous nous sommes inspirés, que les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le malade comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Et que leur objectif est de soulager les douleurs physiques ainsi que les autres symptômes, et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale, et spirituelle.
      Le soutien des proches du malade est partie intégrante de l’accompagnement, ainsi que le soutien des proches en deuil.
      Ainsi, tout en étant fondamentalement une association laïque nous reconnaissons les besoins spirituels de toute personne, nous l’accueillons dans l’expression de ses besoins, et lui apportons notre soutien quelle que soit sa croyance, religieuse ou non.
      La vie spirituelle, dont on a pu voir l’expression dans ce beau film sur le deuil, est quelque chose d’intime, propre à chacun et s’exprimera dans l’art, la nature, les relations, la quête de transcendance …
      Il est question de sens. Sens comme direction: d’où je viens, où en suis-je de ma vie, où vais-je diriger mes pas… et sens comme signification, pourquoi ? Quels messages ? Quelle leçon tirer de ce passage de ma vie, de cette crise, de cette épreuve ?
      La temporalité est ici essentielle, le cheminement physique comme dans ce film, comme dans des pèlerinages (Cf Compostelle etc.), s’accompagne au fil du temps d’un cheminement spirituel. Et dans le deuil on en arrivera peut-être dans ce cheminement, cette traversée, à « consentir à ce qui est pour vivre autrement »…
      Ici dans ce chemin spirituel pas de certitude, pas de savoir pour l’autre, mais une ouverture, un accueil, une écoute, une confiance, une possible rencontre, de possibles partages du coeur, l’amour au fond de tout cela, et une place possible pour la joie…

  • Association Pourtant la vie| 21 mars 2019

    L’association Pourtant la vie qui promeut les soins palliatifs et l’accompagnement est à l’écoute des personnes en deuil et anime depuis 5 ans un groupe d’entraide pour personnes endeuillées.
    L’association roannaise sera partenaire de la soirée ciné-échanges, lors de l’avant-première au Multiplexe Le Grand Palais à Roanne :
    Et je choisis de vivre : l’histoire d’une quête de sens, remplie de partages d’humanité, un film sur le deuil, à la fois sensible, émouvant et rempli d’espoir qui touchera un grand nombre, une occasion rare d’échanger autour de la perte d’un proche, et notamment de l’impensable perte d’un enfant …

  • claude| 21 mars 2019

    Je pense que ce film va avoir un très fort pouvoir sur les émotions et les sentiments vis-à-vis de la mort et de la vie.

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