5ème café mortel à Roanne

Les inscriptions sont complètes (maximum 18 personnes) ! Vous pouvez vous inscrire au prochain café mortel (le 6ème) dès à présent par mail ou demander des renseignements en laissant vos commentaires.

Le mardi 26 novembre 2019 à 19h

« Café mortel »

Pour la cinquième fois
à Roanne

Un café mortel ?

« Café mortel » ?

C’est un concept imaginé par le sociologue et anthropologue suisse
Bernard Crettaz.

On se réunit et on échange…. sur la mort.
Parlent ceux qui en ont envie.
Se taisent ceux qui préfèrent.
Et tous s’écoutent…

Un café mortel ?

C’est un espace de partage avec tout le respect pour les expériences des
autres…. Chacun peut s’y
exprimer, être écouté sans aucun jugement,
sans commentaire. Peuvent prendre la parole ceux
qui ont l’envie, le besoin ou le désir de partager leurs
expériences, douloureuses ou extraordinaires
de la mort ou du deuil.

Une tasse de café mortel ?
« Dans cette communauté provisoire, on peut tout ou ne rien dire ; on ne juge jamais ; on ne donne pas le moindre conseil.
Ici, on n’est obligé à rien et c’est pour cela qu’on peut beaucoup se permettre y compris d’immenses éclats de rire comme dans les repas d’enterrements ou les fêtes mortuaires. »
« Cafés mortels : Sortir la mort du silence » B.Crettaz

Une tasse de café mortel ?
19h Accueil. Puis 1h30 d’échanges autour d’un verre, avec deux animateurs qui jouent le rôle de « passeurs ».
Le groupe partage aussi une délicieuse collation très conviviale !

10€ tout compris avec boisson, plat chaud salé et dessert

Inscription préalable
obligatoire par mail

Enveloppe avec stylo pour envoi email pourtantlavie@gmail.com
icone accueil du site. Site : www.pourtantlavie.org
icone facebook pour page facebook. Page FB : www.facebook.com/pourtantlavie
Flyer café mortel Voir l’agenda

Commentaire (6)

  • Valentine| 3 décembre 2019

    Chère Brigitte,

    Depuis notre rencontre, il y a quelques petits mois, vous avez semé des graines de vie sur mon tortueux sentier.

    De ces graines délicatement offertes, j’en ai conservé quelques-unes, que je disperse un peu par ici, beaucoup par-là, au gré de mes envies : Et ça marche !

    Que vous dire, si ce n’est un immense merci pour cette soirée mortellement riche en émotions, rencontres, échanges, témoignages, gentillesses, accompagnements…

    J’ai vécu un moment d’une belle intensité.

    La symbolique du lieu y est aussi, beaucoup, pour quelque chose : à notre tour, les biens-vivants de descendre dans les entrailles de ce restaurant, pour y parler de la mort.

    A l’image d’un tombeau, nous y progressons, sans savoir ce qui s’y cache.

    La descente peut-être périlleuse, que nous soyons de tous âges confondus : les marches y sont hautes.

    Le froid de novembre vient s’ajouter à un certain effroi, nous glaçant davantage, ne sachant qu’y trouver ou qu’y chercher.

    C’est une procession de bancales, de boiteux, de douloureux qui va se présenter à la porte du Sud-Ouest… pour maintenir le cap.

    A l’entrée du caveau, ce n’est pas le barbu St Pierre qui nous attend mais deux êtres bien vivants, dont les sourires éclatants nous réchauffent un peu.

    On se sent dans un cercueil chaleureux.

    Puis nous progressons de nouveau au cœur des entrailles du caveau, par un corridor, un boyau rocheux, qui nous mène jusqu’à une grande table dressée.

    Ce pourrait-elle être la table du jugement dernier de plusieurs sacrifiés ?

    La copie du dernier souper des apôtres ?

    Pas vraiment.

    Le couvert est chaleureux et les nuances violines des napperons rehaussent nos pâles mines.

    Les bras ouverts, le cœur débordant de bonté, vous nous accueillez. Vous nous regardez. Vous nous souriez. Vous nous comprenez. Vous nous rassurez. Alors on sait que nous serons bien traiter.

    On s’assied.

    En plus d’un élixir de vie, que nous allons vivement apprécier, nous trouverons des mets réconfortants, doux en bouche qui rappellent les plaisirs de la vie.

    Préparés, par un hôte, dont la noire moustache pourrait faire croire qu’il s’agit de Lucifer, mais … ouf… point de cornes dépassant de sa chevelure de geai, ni de queue rouge au sortir de son pantalon ni de trident brandissant!
    On l’a échappé belle !

    Je réalise que que nous nous trouvons six pieds sous terre mais que nous ne sommes pas morts, mais bien mortellement vivants !

    Nous allons passer presque deux heures ensemble.

    Vingt personnes venues pour parler de la mort.

    Premières expériences avec la faucheuse pour nous mettre en appétit.

    Chacun, au gré de ses envies ou de ses non-dits peut s’exprimer.
    Ces témoignages parfois saccadés par des émotions trop fortes sont entrecoupés de silences rassurants, réconfortants, nous permettant une reprise de contrôle, ou de laisser-aller.

    Il se passe des choses autour de cette tablée. Peu se connaissent, mais nous tissons déjà des liens de vie les uns avec les autres.

    Nos échanges sont poignants d’amour. Nos morts sont bels et bien vivants au travers de nos mots, de nos larmes, de nos rires, et de ces prénoms, tant aimés et si délicatement prononcés qui résonnent encore en moi.
    Nos cœurs pétillent, crépitent. Le sang fluctue dans nos artères. Nous sommes en vie.

    La soirée va s’achever, avec des palpitants peut-être un peu plus légers et avec de la joie au fond des tripes, soyez en assurée.

    Mais au plus profond de moi, je le sais, il me faut un acte 2, pour continuer de libérer tous ces mots/maux.

    Alors après être remontée des entrailles de la terre, et à la suite de cette ascension difficile : les marches sont toujours aussi hautes, et on ne revient pas facilement du monde des morts ; on s’attarde encore un peu devant notre caveau salvateur et on dresse des envies de se revoir, pour poursuivre, pour se rassurer, que ce que nous traversons au quotidien et que ce que nous éprouvons est bien ancré dans une réalité toute relative.

    Michel, votre acolyte, accompagnée de sa pétillante complice, de ma sœur Félicie et de Corinne, et moi-même, avons éprouver le désir de poursuivre une aventure faite d’échanges, de questionnements, de témoignages… « Et pourquoi pas un Moules/Frites Mortel ? » laissera échapper Michel… ce qui ravira notre petite assemblée à la parole libérée… et nos rires de sortir de nos gorges déployées !

    Alors oui ! Pourquoi pas, après cet unique RDV du Café Mortel, un Digeo Mortel…. ? « Un café pour la 13 suivi d’un digeo » ! Parce qu’après tout il faut bien le digérer tout cela… !

    Nous savons tous, qu’iI existe des clefs pour avancer, mais toutes ne nous conviennent pas. On sait, nous les écorchés, qu’avec simplicité, ce que paroles et écoutes peuvent nous apporter.

    Si je faisais un rêve : imaginons que vous fassiez le lien entre nous tous pour relancer les participants, pour savoir si certains d’entre eux ont envie de se retrouver pour poursuivre ces échanges… tout simplement.

    A nous de trouver un lieu rassurant, et pourquoi pas notre caveau de la première fois, après tout il n’était pas si froid ?

    Avec toute mon amitié. Valentine

    • Brigitte - Pourtant la vie| 4 décembre 2019

      Chère Valentine, c’est peu dire que votre message m’a bouleversée.
      Vous avez un talent incroyable, un don littéraire et inspiré par le cœur, pour mettre par écrit vos ressentis, l’atmosphère du lieu, l’ambiance qui régnait dans ce Café, et il m’a semblé le revivre en vous lisant.
      Je ressens comme si juste aussi ce que vous dîtes de cette descente dans le lieu comme dans nos profondeurs…
      La grâce de la synchronicité fait que je vous lis alors que justement j’ai tout à l’heure une rencontre avec Martine et Michel pour faire le point sur le dernier Café et envisager le suivant.
      Je vais leur partager si vous voulez bien votre message. Et évoquer avec eux quelle suite possible, digeo mortel pourquoi pas ? En plus des Cafés ponctuels ….
      Bon, je vous retiens au courant de nos réflexions et on pourra aussi en reparler ensemble.
      Vous savez autrement que le groupe d’entraide spécifique pour les personnes endeuillées se retrouve chaque mois, la séance du 10 décembre sera la dernière ouverte ensuite le groupe sera « fermé » jusqu’à son terme en septembre. Il est donc encore possible de l’intégrer, je suis à votre disposition, celle de Félicie, pour en parler.
      Je me permets de vous embrasser vous et votre sœur
      A bientôt
      Brigitte

  • Anne-Marie Grousson| 20 novembre 2019

    Bonjour Brigitte
    Je souhaite m’inscrire à cette rencontre de mardi .
    Belle journée. Au plaisir de vous rencontrer
    Anne Marie
    Est ce que je dois vous envoyer 1 chèque?

    • Pourtant la vie| 21 novembre 2019

      Merci Anne-Marie pour ce message. Vous êtes bien inscrite. Je vous ai répondu par mail.
      Cordialement
      Brigitte
      Pourtant la vie

  • Angélique C.| 9 octobre 2019

    Bonjour
    Je désire m’inscrire pour ce café mortel du mardi 26 novembre.
    Nous serons deux personnes.
    Pouvez-vous me dire comment régler l’inscription?
    Je vous ai aussi envoyé un message par mail
    Merci par avance
    Bonne soirée

    • Pourtant la vie| 10 octobre 2019

      Bonjour Angélique et merci pour votre inscription. Nous vous avons répondu par mail aussi.
      Au plaisir de vous accueillir le 26 novembre.
      Cordialement
      Brigitte

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